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Entretien ménager

Entretien ménager

La maison ne représente pas plus qu’un petit périmètre, cependant ses bienfaits sont d’une valeur inestimable. Ce lieu permet à ceux qui y vivent de se reposer après les activités de la journée, de se protéger des nuisances sonores et des conflits extérieurs, de se rassurer face aux épreuves de la vie, de se détendre après les loisirs et au retour des vacances. Oui la maison n’a pas d’équivalence. C’est un endroit fondamental, un lieu de connaissance, d’amitié, de sincérité, de paix et de repos. On y forme des hommes et des femmes vertueux. C’est le centre de construction de la personnalité, la classe de formation et d’éducation des enfants. C’est une petite cellule, de laquelle émergera une grande communauté d’êtres humains. De cette petite famille dépendra l’essor et le déclin, la piété et la perversion de toute une communauté. Et d’elle, composante d’une grande communauté et disposant d’une autonomie interne, s’amorcera la réforme de la société.

L’enseignement des bases importantes de la vie et la formation
sociale, sont sous la responsabilité des femmes. Autrement dit l’évolution, la décadence, la réforme et la dépravation de la communauté dépendront du degré de compétence et de détermination des Dames. Et c’est là que le travail de la femme dans son foyer devient très important.

Et ceux qui dénigrent cette noble activité et ironisent sur l’importance du bien-être dans l’espace intérieur de la maison, sous-estiment injustement sa grande valeur. Une femme doit être fière et éprise du travail qu’elle effectue dans son foyer, car de la réussite de cette activité importante et difficile dépendra, le bon développement et l’évolution positive de la nation.

Les femmes instruites auront envers les autres Dames, un niveau de responsabilité d’autant plus grand que leurs connaissances générales seront élevées. Elles devront leur servir d’exemple et leur montrer qu’étudier, ne les empêchera pas d’assurer l’entretien de la maison. Quoiqu’il en soit, une femme éduquée devra être meilleure que les autres. Elle devra effectuer son travail de maison de manière honorable et mériter ainsi l’estime due à son rang. Il incombe donc aux femmes qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école, de trouver le courage de s’instruire et d’étudier, en prenant exemple sur ces femmes-là. Notez s’il vous plaît l’histoire suivante :

Un homme qui avait épousé une fille diplômée déclara à la cour : « Mon épouse lorsqu’il s’agit des travaux ménagers, ne prend pas de gants vis-à-vis de moi. Elle estime en effet que la vaisselle, la lessive et la garde des enfants n’entrent pas dans le domaine de compétence d’une femme instruite. Elle m’a dit que si cela me dérangeait, je n’avais qu’à divorcer et épouser une servante. J’ai donc invité à dîner ses amies et ses parents. Et sur la table à manger, j’ai installé ses diplômes et ses bulletins scolaires. J’ai ensuite présenté mes excuses à tout le
monde, sans omettre de préciser que tous les soirs, ce menu m’était destiné ».[242]

Le travail de la femme au foyer est donc un travail véritablement noble et honorable, d’un grand mérite, qui offrira à son auteur lorsqu’il est réussi, l’insigne d’une grande et admirable performance.

Il serait intéressant d’écouter le jugement des femmes instruites sur cette question :

Madame…a donné son opinion de la manière suivante : « Une vraie femme au foyer est féminine, ne commet pas d’excès, ni de gaspillage. Elle est pleinement consciente du revenu et de la situation de sa famille. A mon avis, une femme fonctionnaire peut-être une bonne maitresse de maison ».

Madame Farida a déclaré le jour de Nourouz, après l’obtention de son baccalauréat : Une femme au foyer, en plus d’être qualifiée dans son domaine doit être une bonne épouse, une bonne mère pour ses enfants et savoir bien recevoir ses invitées ».

Madame Fassihé, docteur pédiatre a déclaré : « A mon avis, pour bien s’occuper de son foyer, une femme ne devrait pas travailler dans un bureau. Dans notre pays la situation alimentaire difficile, le manque de services administratifs et de pouponnières, ne permettent pas de répondre aux besoins des employées. En effet, une femme pensera au repas de son mari ou à son enfant resté seul ».

Madame Saghri, remarquable directrice technique de la faculté de médecine a déclaré : « Une Dame avec un petit budget peut bien entretenir sa maison, partager les bons, comme les mauvais moments avec son mari, prendre soin de son état mental et de sa vie sociale ».

Une Dame iranienne nommée Nayimé a déclaré : « Une Dame au foyer sera consciente du budget de sa famille et diminuera les dépenses inutiles de certains loisirs, pour améliorer la situation de son couple.[243]

 

[242] Journal Etilaat 3 Âzar 1350.

[243] Journal Etilaat 28 Farvardine 1351.