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Monsieur! Soyez reconnaissant

Monsieur! Soyez reconnaissant

Certains hommes pensent que le ménage est une tâche facile, pourtant il serait plus juste de le reconnaitre comme étant un travail difficile et frustrant.

Une dame de la maison, même en travaillant toute la journée, ne sera pas en mesure de terminer tout son travail. Faire la cuisine, le nettoyage, laver les habits, le repassage, la vaisselle, le  rangement, déplacer les meubles pour le ménage et surtout élever les enfants. Les choses ne sont pas faciles. Bien entendu, ce n’est pas un travail de quelques jours, mais de toute une vie. Ce n’est pas parce que la nourriture est prête trois fois par jour, qu’elle est facile à préparer, ni parce qu’il effectue lui-même quelques tâches sporadiques dans la maison, que le travail devient facile. Certains hommes ne prennent même pas en compte les enfants.

S’ils restaient un mois à la maison pour simplement garder les enfants ou s’occuper du ménage, ils seraient alors en mesure d’apprécier les efforts de leurs épouses. Elles accomplissent toutes ces tâches avec conviction et attendent de la part de leurs époux, qu’ils reconnaissent l’ampleur de leurs efforts consentis, les apprécient et expriment leur reconnaissance.

Monsieur ! Lorsque vous entrez dans la maison bien rangée et
propre, pour quelle raison râler sur le goût de la nourriture ? Appréciez ses efforts et louez-la pour tout le travail accompli. Est-ce un problème que parmi tous les repas qu’elle vous a concocté, l’un d’entre eux soit moins savoureux que les autres ? Comment pourrait-elle être appliquée et dévouée dans son travail, si vous la forcez à ne vous donner que ce que vous désirez ? Ignorez-vous le fait qu’en tout et pour tout, un minimum de reconnaissance de votre part suffirait à l’encourager ? Si vous ne lui exprimez pas votre gratitude, si vous restez indifférent devant ses efforts, elle perdra peu à peu sa motivation et se désengagera des tâches ménagères. Vous finiriez alors par vous plaindre, de son absence d’intérêt pour la vie à la maison.

Si un inconnu accomplissait gracieusement pour vous un petit travail, vous le remercieriez des dizaines et des dizaines de fois. Mais pour les efforts quotidiens de votre épouse, vous manquez de reconnaissance. Pourquoi ne pas lui présenter un cœur reconnaissant, sur un plateau d’argent ? Vous la soulageriez et la rendriez heureuse.

Notez s’il vous plaît l’histoire suivante : Une femme gouvernante de 29 ans écrit de Téhéran : Mon époux ne se soucie de rien du tout. Il ne s’inquiète ni du repassage des vêtements, ni du tricotage pour toute la famille, ni du cirage de ses chaussures, ni de la cuisine, ni de la lessive, ni de l’aménagement de la maison. Il ne m’a jamais remercié pour cela. Si je lui parle du travail de la maison il m’interrompt violemment et me dit : « Mais que faites-vous ? Vous vous vanter devant moi ? ». Il rabaisse mes efforts, alors que sa réussite est en partie due à mon travail.[82]

Certains époux considèrent qu’un « vrai homme » se doit d’ignorer tous des travaux de la maison. Ils pensent que complimenter leur épouse pour le travail qu’elle effectue reviendrait à trop la gâter. Ils pourraient même croire qu’un homme et une femme, n’ont pas besoin de se remercier. Quelle grande erreur, car toute gentillesse et toute grande gratitude produiront des effets très bénéfiques sur la psychologie de l’individu et aura valeur d’encouragement, en particulier pour l’épouse au foyer qui accomplit des tâches fastidieuses et répétitives

Ainsi l’Islam considère que le remerciement et l’encouragement, sont des attributs du bon comportement.

L’Imam Jafar a-Sâdiq (as) a dit : « Celui qui félicite un musulman, Allah Glorifié soit-Il écrira beaucoup d’éloges sur lui, pour le jour du jugement ».[83]

Le Noble Prophète Muhammad (PBDLF) a dit : «Celui qui respecte un musulman, le réconforte de ses paroles, et le console pour lui enlever sa peine, sera toujours dans l’ombre de La Miséricorde de DIEU ».[84]

 

[82] Va Némidânand Chérâ ? (Et ils ne savent pas pourquoi ?) P.140.
[83] Shâfi vol. 1 page 197.
[84] Shâfi vol. 1 page 197.