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Endurance des prophètes

Endurance des prophètes

La foi en Dieu et en la Résurrection avaient pénétré aux profondeurs de l’âme des prophètes et atteint l’apogée de la conviction. Ils étaient en rapport avec le monde voilé et ne doutèrent point tout au long de leur mission. S’appuyant sur la force immense de Dieu, ils n’avaient peur de rien. Ils étaient décidés à accomplir leur responsabilité céleste et ils ne craignaient pas la faiblesse. Le grand nombre des difficultés et la malveillance des ennemis ne les tourmentaient en rien et ils travaillaient avec fermeté pour résoudre les problèmes de la société. Cette persévérance compte parmi les raisons principales de leur réussite. La biographie des prophètes est intéressante et de leurs efforts on apprend beaucoup. Nous allons en donner quelques exemples :

La résistance de son Eminence Abraham (salut sur lui)

Ce grand prophète monothéiste se dressa solitairement contre le polythéisme et l’idolâtrie pour combattre le système démoniaque de Namrud qui favorisait la perversion. N’ayant point crainte, il leur dit avec fermeté :

« Je jure sur Dieu ; je ruserai contre vos idoles dès que vous serez partis… » [73]

Il partit seul pour les casser. Un jour, les idolâtres étaient sortis de la ville. Abraham entra dans le grand temple et détruisit les idoles. Quand la justice diabolique de Namrud le condamna à être brûler vif, pour avoir cassé les idoles, il ne déclara aucun sentiment de repentir ou de faiblesse et ne demanda qu’à Dieu de le secourir ; jusqu’à ce que le feu fût devenu une fraicheur salutaire pour lui.

La fermeté de son Eminence Abraham dans sa lutte contre l’idolâtrie et pour l’établissement du monothéisme était à tel niveau que le Coran le compare à une nation entière :

« Abraham était une nation parfaite. Soumis à Dieu et voué exclusivement à Lui, il n’était point du nombre des païens » [74]

La résistance de son Eminence Moïse (salut sur lui)

Choisi à son tour, Son Eminence Moïse (salut sur lui) eut la mission divine de partir vers la cour diabolique de Pharaon pour déclarer sa prophétie et sauver la nation israélite tenue sous l’oppression. Vêtu modestement et un bâton à la main, accompagné de son frère Aaron, sans être paniqué ou ému, il entra dans la cour majestueuse de l’injuste Pharaon et lui dit d’un ton ferme :

« Et Moïse dit : O Pharaon ! Je suis un messager envoyé par le Seigneur de l’univers. Je ne dois dire rien que la vérité sur Dieu. Je suis venu à toi avec une preuve de Dieu. Laisse donc partir avec moi les enfants d’Israël. » [75]

Pour appeler les gens au monothéisme et sauver la nation israélite, Son Eminence Moïse combattit pendant des années l’injuste Pharaon et son pouvoir démoniaque. Il se patienta contre les difficultés et les tortures des pharaoniens, appelant les enfants d’Israël au calme et à la constance :

« …demandez secours auprès de Dieu et soyez patients, car la terre appartient à Dieu qui la donnera en héritage à qui Il veut de ses serviteurs et la fin heureuse appartient aux pieux. » [76]

Au bout de sa patience, son peuple lui dit :

« Nous avons été persécutés avant que tu ne viennes à nous, et après ton arrivée… »[77]

Pour les consoler et afin d’augmenter leur moral Son Eminence Moïse leur dit :

« On espère que Dieu détruise vos ennemis et vous donne la lieutenance sur terre et Il verra comment vous agirez. » [78]

Son Eminence Moïse persévéra tant dans la poursuite de sa mission importante et dangereuse jusqu’à ce qu’il réussisse en poussant le Pharaon et son pouvoir diabolique à la perte. Il libéra les enfants d’Israël de la servitude, de l’injustice, de la torture et la mort perpétrées par les pharaoniens.

La résistance de son Eminence Mohammad
(salut de Dieu et la paix soient sur Lui)

De même, Son Eminence Mohammad (salut de Dieu et la paix soient sur Lui) dressa seul contre le polythéisme et l’idolâtrie et témoigna d’une volonté ferme pour accéder à son but éminent. Pendant 23 ans de sa mission, il connut des centaines de duretés sans chanceler ou douter. Il avait été chargé par Dieu de résister jusqu’à la fin ultime. Le Saint Coran dit : « Demeure sur le bon chemin comme tu as été commandé, ainsi que ceux qui sont retournés vers Dieu avec toi. Et évitez tout abus car Il observe ce que vous faites. » [79]

Tout au long de sa mission et même au début de son appel, le Prophète de l’Islam exprimait clairement ses opinions sans craindre le nombre des ennemis. Quand le verset « et avertis les gens qui te sont les plus proches » Les Poètes (26) : 214, fut descendu et le Prophète reçut l’ordre de déclarer sa mission, il commanda à Son Eminence Ali Ibn Abi Talib (salut sur lui) : de préparer un repas et inviter les proches pour les appeler à l’Islam. Suivant l’ordre du Prophète, Ali (salut sur lui) prépara le festin et invita une quarantaine personnes des proches. Après avoir déjeuné quand il voulut parler, Abu Lahab (oncle du Prophète) l’empêcha de s’exprimer et les invités se dispersèrent. Ali Ibn Abi Talib (salut sur lui) raconte qu’il répète ce fait sous la commande du Prophète sans que les gens le laisse parler. C’est à la troisième fois que le Prophète arrive enfin à s’exprimer :

O les enfants d’Abd Al-Motallib ! Je jure sur Dieu ! Je ne connais point de jeune arabe avec une mission plus bienveillante pour sa nation que la mienne. Je vous apporte le salut de ce monde et celui de la vie future. Dieu m’a commandé de vous appeler vers lui.

Qui donc me secourra dans cette mission pour être mon légataire et successeur ? Son Eminence Ali salut sur lui raconte leur réaction pour dire qu’ « ils ont tous tourné la face et ils refusèrent. J’étais donc le plus jeune et le plus perspicace parmi eux et je dis : O Messager de Dieu ! Je serai ton assistant et ton ministre. Il mit sa main sur mon épaule et dit : c’est mon frère, mon légataire et mon héritier parmi vous. A vous de l’écouter et vous soumettre à lui. Les hommes se levèrent alors qu’ils riaient et ils dirent à Abu Talib : Il te commande d’écouter ton fils et de te soumettre à lui.[80]

Pour prévenir la propagande de Mohammad (salut de Dieu et la paix soient sur Lui), les polythéistes recoururent à tous les moyens, mais son Eminence résistait. Un jour, les chefs de la tribu Qureysh se rendent auprès Abu Talib, l’oncle du Prophète pour lui dire :

O Abu Talib ! Tu es un homme âgé et noble. Nous avons demandé précédemment que tu empêches ton neveu de sa propagande sans que tu l’aies fait. Nous ne tolèrerons plus un homme qui outrage nos divinités et celles de nos pères et qui prend nos rêves pour de la folie. Soit tu l’empêches ou nous combattrons contre toi et lui jusqu’à ce que l’un des deux groupes périsse.

Pour Abu Talib, l’hostilité de son peuple était dure et de l’autre côté, il trouvait abominable d’abandonner le Prophète et refuser sa foi. Il envoya un courrier vers lui pour lui dire : sauve ta vie et la mienne et ne me demande pas de porter un fardeau qui est hors ma vigueur. Le Prophète croit qu’il est arrivé un malheur à son oncle et il va l’abandonner. Il répondit alors : O mon oncle ! S’ils laissent le soleil en offrande dans ma main droite et la lune dans ma main gauche pour que je renonce à ma mission, je n’accepterai jamais et je poursuis jusqu’à ce je la déclare ou que je meure.[81]

Le Prophète de l’Islam se trouvait face à un monde pleinement polythéiste et mécréant. Il affrontait des centaines de difficultés tout au long de sa mission. On le tourmenta plusieurs fois et ses adeptes peu nombreux de diverses formes de supplices et de tortures. On l’enferma avec ses partisans dans la vallée d’Abu Talib sous les sanctions économiques. Sa vie était menacée en permanence et on décida de le tuer plusieurs fois. Malgré ces rigueurs, il accomplit son devoir avec la constance et la fermeté pour l’emporter enfin sur ses ennemis et lever le drapeau de l’Islam dans le monde. Ainsi, il donna aux musulmans, aux monothéistes et aux réformateurs la leçon de patience, de résistance et de résolution.

 

 

[73] Al-Anbiya'(21) : 57.
[74] Al-Jenn (16) : 120.
[75] Al-Araf (7) : 104,105.
[76] Al-Araf (7) : 128.
[77] Al-Araf (7) : 129.
[78] Al-Araf (7) : 129.
[79] Hud (11) : 112.
[80] Alkamil fi-Tarikh, Tome 1, Pages 487 et 488
[81]Idem, Pages 488 et 489